mercredi 21 juillet 2010

Mésaventures éparses

Dans mon dernier message, qui date déjà d'un bon moment, je vous avais fait part de la nécessité d'aller à la préfecture de la Vendée, à La Roche-sur-Yon pour déclarer mon arrivée. Me présentant à l'accueil des étrangers, j'ai rencontré une dame qui a regardé mon visa et qui m'a dit que je n'avais rien d'autre à faire, que je n'avais pas à déclarer mon entrée en France ou quoi que ce soit comme ça. Par contre, si je trouve un travail éventuellement, je devrai me présenter à un autre endroit à La Roche-sur-Yon, avec une lettre d'entente avec mon employeur pour me faire délivrer mon permis de travail. Comme quoi, plus ça change, plus c'est pareil.

Je trouve ça bizarre de n'avoir rien à faire à ce sujet. J'avoue que je suis un peu perdue. J'espère seulement que je pourrai rester en France pour toute la durée de mon visa, jusqu'à la fin de juin prochain.

Sinon, tout se passe bien ici. Malheureusement, je n'ai pas grand chose à raconter puisqu'il ne se passe pas grand chose depuis mon arrivée. Ce que je veux, c'est de VOS nouvelles!

à vos claviers!

lundi 5 juillet 2010

De la quotidienneté étrangère

Me voilà donc dans un nouveau monde, totalement différent de celui que je connais, mais où je dois m'adapter le plus rapidement possible afin de me sentir chez moi. Et où l'homme doit s'adapter également afin de se rappeler que je suis là, et que les choses ne sont plus les mêmes pour lui non plus. Sans rentrer dans les détails, disons que nous avons des ajustements à faire. La vie de couple au quotidien, c'est du nouveau autant pour moi que pour lui et nous devons tous les deux apprendre comment fonctionnent les choses en considérant que l'autre est là et non plus à 5300km de distance. J'espère que nous y parviendrons.

Hier, j'ai aidé sa mère à faire la cuisine. Je suis nulle de chez nulle: je me coupe avec les couteaux et les râpes à légumes, je me fait mal au bras en brassant des ingrédients, ça me prend mille ans à éplucher une pomme ou un concombre, mais comme je suis bien disposée à donner un coup de main, ça passe bien. ^^ Et pendant que je coupais des trucs, je regardais Ren dehors, par la fenêtre, qui était en train de planter des oeillets d'inde dans le jardin. Je ne sais pas trop comment vous l'expliquer mais je me suis sentie alors comme la charmante petite épouse parfaite à la maison, qui fait à manger pour son homme en attendant qu'il ait terminé de bosser... Oui, je suis consciente que je dois aider dans la famille et je le fais en y trouvant un certain plaisir, mais je ne voudrais pas que les choses fonctionnent toujours ainsi... J'ai hâte d'avoir un emploi pour travailler à l'extérieur de la maison! XD

En plus, j'étais censée aller à la Roche-sur-Yon pour aller chercher mon permis de travail et pour valider mon entrée en France avec le père de Ren ce matin, mais comme les freins de la super auto de Renaud fonctionnent très mal, on a dû aller porter son auto au garage du coin et il a dû prendre l'auto de sa mère pour aller préparer ses portes ce matin. Donc, pas d'auto pour se rendre à la Roche, et pas de validation d'entrée en France pour le moment. Heureusement, il me reste encore quelques jours pour aller chercher mon permis de travail à la préfecture (j'ai deux semaines pour le faire, donc, jusqu'au 14 juillet - férié, bien sûr) et l'auto devrait être prête à 14h aujourd'hui. Donc, ça devrait le faire.

Ce soir, nous recevons de la famille pour souper... euh, dîner. Gargantuesque repas en perspective. Je parie donc qu'on mangera comme des ogres et que le vin coulera à flots!

jeudi 1 juillet 2010

30 juin 2010 - 1er jour en France

12h10pm heure française, mon avion se pose enfin, après plus de six longues heures de vol assise aux côtés de trois bébés pleurant à tour de rôle, ou parfois même tous en choeur. Heureusement, le bébé le plus près de moi est un petit asiatique d'un an et demi qui ne pleure que deux secondes avant de se faire ploguer sur le sein de sa mère. Zen...

Une fois les douanes passées et les bagages récupérés -m'enfin une seule valise d'un poids excédentaire que j'ai dû payer à l'aéroport PET à Montréal - je me suis dirigée vers la salle d'attente du terminal 3. Il y avait toujours les petits oiseaux à l'intérieur qui essaient de te voler ton muffin, terrain connu donc! Mais oh! pas de chum... où est-il celui-là? Peut-être que son train a eu du retard? Mais bon, je dois l'attendre là où je suis, alors j'y reste et j'attends, tiens. 30 très longues minutes... Une tentative échouée pour rejoindre son portable d'une cabine téléphonique et puis le voilà enfin... qui croyait que j'arrivais plus tard que prévu et qui, donc, avait pris tout son temps pour venir au terminal 3. Oui, bon, enfin, disons que je l'ai légèrement grondé mais que ma "colère" n'a pas duré très longtemps.

Prochaine étape: un très long voyage en train avec plusieurs correspondances pour s'en aller à la maison, aux Sables D'Olonne: Paris/Le Mans, Le Mans/Nantes et Nantes/Sables D'Olonne. ça paraît pas dit comme ça mais ça prend tellement 6h... Bien sûr à notre arrivée à 21h30, Ren et moi, nous sommes complètement claqués. Qu'à cela ne tienne! Il y avait une bouteille de champagne et... un magret de canard qui nous attendaient en compagnie de belle-maman et de beau-papa...

Je laisse des points de suspension à ma dernière phrase pour ceux qui me connaissent personnellement puissent y réfléchir un moment. Qu'est-ce qui ne marche pas dans ma dernière phrase? ... "Magret de canard", évidemment! J'ai dû manger de la viande cute!!! L'horreur. =( Enfin, c'était pas mauvais du tout mais je ne pouvais pas m'empêcher de penser à ce pauvre canard. (Sortez les violons pour bien appuyer toute la détresse contenue dans cette phrase.)

Bref, passons. Jeudi le 1er juillet, je me suis levée à 14h (décalage horaire intense) et j'ai pensé à tous mes amis du Québec qui devaient être en train de se taper un déménagement. Je compatis vraiment, puisque je vous dirais sans mentir que je viens à peine de vivre le déménagement le plus stressant de ma vie. Merci d'avoir été là pour moi pendant mes difficiles dernières journées passées avec vous pour un long moment. J'ai pleuré, j'ai ri, vous m'avez émue et je me suis tellement sentie aimée que je serais intensément chiche de ne pas le souligner dans mon premier post sur mon blog de pvtiste en France.

Dans le prochain, je vous tiendrai au courant de quelques démarches administratives que je devrai faire prochainement afin de valider mon entrer en France et obtenir mon permis de travail. Mais, pour le moment, les soldes sont commencées et je compte bien en profiter dès demain! Hiiiiiiiiiiiiiiiii ^^