dimanche 3 octobre 2010

Le soleil est paresseux

S'il y a une seule chose à laquelle je ne me ferai jamais, c'est bien l'heure où le soleil se lève en France. Par exemple ce matin: lever : 08h09 / coucher : 19h42.

N
ous sommes à peine en octobre et le soleil se lève passé 8h!!! Ok, oui, il se couche tard, j'avoue. Mais le matin, quand il faut se lever pour aller travailler, tout ce dont on a envie quand on voit qu'il fait noir "comme chez le yâbe" c'est d'aller se recoucher. On a l'impression qu'on est toujours au beau milieu de la nuit!

...

C'est ça... mais avouez que c'est troublant!

mercredi 29 septembre 2010

Les diplômes: pas d'équivalence, une reconnaissance

Eh bien voilà, les choses reprennent un peu pour moi après quelques semaines de rien du tout dans les annonces d'emplois dans le coin. Demain, j'ai rendez-vous dans un lycée privé pour remplacer un enseignant de littérature française et de théâtre. Comme j'ai fait mes études en littérature française, option dramaturgie, et que j'ai une touche d'enseignement, ça concorde.

Mais... car il y a toujours un "mais", comme je suis étrangère, je dois obtenir une attestation de mes diplômes par un organisme s'appelant ENIC-NARIC, au département de reconnaissance des diplômes à Paris, le CIEP. (Merci au passage à la charmante secrétaire de la directrice du lycée, qui m'a gentiment envoyé ces informations par courriel après notre entretien téléphonique de ce matin.)

Ma question est... pourquoi n'avais-je jamais entendu parler de cet organisme avant? Franchement, je trouve que je suis plutôt laissée à moi-même dans cette aventure de PVT et qu'il me manque tout le temps des informations essentielles à mes démarches ici. Heureusement, je prends quelques petites informations ici et là, que je récolte au fil du temps et des rencontres pour mieux comprendre ce que je dois faire en France en tant qu'étrangère venant du Québec.

J'espère seulement que ces informations pourtant essentielles soient données aux gens qui feront une expérience semblable à la mienne à l'avenir. Sinon, ils viendront sur mon blog et pourront y trouver quelques trucs... mais franchement, on devrait être mieux informés parce qu'il y a de bonnes lacunes actuellement.

Alors, voilà je disais un truc au sujet de l'équivalence des diplômes. Ou plutôt au sujet de la reconnaissance des diplômes, puisqu'on ne peut parler d'équivalence entre les diplômes, même si le Québec et la France ont signé une entente concernant la formation. Alors voilà, avec mon BAC du Québec, j'ai un BAC+3 et avec mon année de microprogramme en enseignement, on pourrait me reconnaître un BAC+4 si j'ai de la chance. A priori. Parce que ces informations que j'ai trouvées en cherchant au hasard du net ne sont qu'à titre indicatives... et il est bien dit dans certains documents officiels que j'ai eu la chance de consulter dans mes recherches, que le CIEP/ENIC-NARIC possède le pouvoir absolu de décider si oui ou non, on reconnaît mes diplômes en France.

Je viens de leur écrire pour leur demander quelles étaient les démarches à suivre pour faire reconnaître ses diplômes dans mon cas, reste à récupérer mes diplômes, que j'ai oublié au Québec comme une poire. Ouais, bon. Sans commentaires.

mardi 21 septembre 2010

Préoccupations au niveau de l'emploi

Oui, ok, je l'avoue, j'avais dit que je prendrais n'importe quoi comme travail cette année. Mais, comment dire que ça me fait chier de prendre un petit boulot de merde après avoir fait des études supérieures?
Je trouve ça complètement aberrant que, du simple fait que je sois étrangère et que c'est "compliqué" de faire les démarches administratives requises, on me repousse mes candidatures pour des trucs tout simples pour lesquels je suis largement qualifiée! En plus, je me suis fait dire que le fait d'écrire sur mon cv que j'ai l'équivalent d'un BAC+4 pouvait rebuter des employeurs qui me verraient alors sur-qualifiée pour leurs propositions. Soit. Et moi, je fais quoi maintenant? Sur-qualifiée pour des boulots qui ne demandent pas une formation particulière sans être qualifiée pour une profession en particulier, je me retrouve dans un espèce de nowhere land. Trop pour ça, pas assez pour ça, au milieu de tout quoi. Sans savoir par où aller. Et je n'ai certainement pas envie de reléguer mes études aux oubliettes à cause du fait que je suis dans un pays étranger.
D'accord, j'habite en région. Je ne suis ni à Paris, ni dans une grande ville comme Nantes ou Marseille où il y a beaucoup plus d'offres d'emploi. Mais comment dire simplement que ça me fait plus que chier de me retrouver avec des opportunités comme être serveuse? Je l'ai été... il y a plusieurs années, mais c'était avant de faire mon BAC et mon année de pédagogie collégiale. Et j'avais 20 ans, bordel. ça change un peu la donne, non?

Mouééé je suis découragée là...

mardi 7 septembre 2010

Des précisions pour le PVT

Voilà quelques précisions techniques que j'ai reçu au sujet du PVT du Centre d'Information et de Documentation Jeunesse (CIDJ):
Le Visa Vacances/Travail dispense de permis de travail et d'un permis de séjour pour tout le temps du visa.
Quand je trouve un emploi, je dois me présenter à la DDTE (Direction Départementale du Travail, de l'Emploi et de la Formation professionnelle) la plus près de chez moi (en occurrence, celle de La Roche-sur-Yon), munie du contrat de travail et du passeport et du visa, nécessairement.
Contrairement à ce que je croyais, il n'y a pas de lettre à rédiger pour l'employeur, le contrat de travail suffit.
En ce qui concerne la Sécu, je ne possède pas de numéro en France, mais le numéro APT (Autorisation Provisoire de Travail), le remplace.
Bref, il n'y a aucune démarche administrative pour l'employeur, ce qui devrait faciliter l'embauche.

Reste à voir combien de temps ça prend pour avoir un permis de travail valide.

vendredi 3 septembre 2010

Première entrevue en France

L'employeur: "Je vais être honnête avec vous, ce qui m'embête c'est que vous soyez étrangère et qu'il faut faire des tonnes de démarches pour que vous puissiez obtenir votre permis de travail et que vous n'ayez pas de numéro de sécu."

ça part mal.

lundi 30 août 2010

Presque l'automne


Fin août. Retour des vacances dans le sud de la France. Recherche active d'un emploi.
Première tentative échouée: pas les compétences nécessaires pour être à l'accueil d'un hôtel... soit. Deuxième tentative en suspens: je dois contacter une agence maritime de locations de bateaux pour un poste de secrétaire bilingue. Bon... je suis davantage bilingue que les français, non? Et je sais taper au clavier, même sur un azerty, alors on pourrait dire, en poussant un peu, que je suis bilingue qwerty/azerty?

Quel atout à ma candidature! (sic)

L'étrange impression d'être un chevreuil, qui, aveuglé par les phares d'une voiture, n'aurait pas l'esprit de s'enlever du chemin. Mauvaise fortune, le chauffeur de la voiture n'a pas su s'arrêter à temps.

mercredi 21 juillet 2010

Mésaventures éparses

Dans mon dernier message, qui date déjà d'un bon moment, je vous avais fait part de la nécessité d'aller à la préfecture de la Vendée, à La Roche-sur-Yon pour déclarer mon arrivée. Me présentant à l'accueil des étrangers, j'ai rencontré une dame qui a regardé mon visa et qui m'a dit que je n'avais rien d'autre à faire, que je n'avais pas à déclarer mon entrée en France ou quoi que ce soit comme ça. Par contre, si je trouve un travail éventuellement, je devrai me présenter à un autre endroit à La Roche-sur-Yon, avec une lettre d'entente avec mon employeur pour me faire délivrer mon permis de travail. Comme quoi, plus ça change, plus c'est pareil.

Je trouve ça bizarre de n'avoir rien à faire à ce sujet. J'avoue que je suis un peu perdue. J'espère seulement que je pourrai rester en France pour toute la durée de mon visa, jusqu'à la fin de juin prochain.

Sinon, tout se passe bien ici. Malheureusement, je n'ai pas grand chose à raconter puisqu'il ne se passe pas grand chose depuis mon arrivée. Ce que je veux, c'est de VOS nouvelles!

à vos claviers!